Disons-le aujourd’hui, Sylvain Daniel fait partie des meilleurs instrumentistes de la scène jazz française, son jeu est toujours innovant, ultra-pointu que ce soit dans la grooverie la plus terrienne ou jusqu’aux nappes les plus éthérées et toujours au service de l’ensemble de ses camarades de jeu et de la musique. Cela se sait et à ce titre, Sylvain est hautement sollicité, aussi bien dans ce qui nous fait vibrer dans le jazz (Laurent Bardainne, Anne Pacéo, Julien Lourau, la galaxie de l’ ONJ , Yom…) que ce qui nous fait vibrer ailleurs (Jeanne Added, Camélia Jordana, Thomas de Pourquery …).
– NEWS –
SLYDEE nouvel album chez Kyudo Records
Concert de sortie d’album, le 22 mai au New Morning (Paris)
SlyDee, nouveau projet du bassiste et producteur Sylvain Daniel, fait appel à ses influences les plus profondes.
En tant qu’instrumentiste, Sylvain est une figure indispensable d’une scène jazz moderne. On le connaît bassiste de Thomas de Pourquery, Laurent Bardainne & Tigre d’Eau Douce et Julien Lourau ; et il a participé aux expériences électriques de Yom. Il est aussi un ingrédient précieux de la production pop : ses lignes de basse s’écoutent sur les albums de Jeanne Added Air & By Your Side, Jain The Roof, Redcar Les adorables étoiles, et il est le directeur musical de Camélia Jordana pour la tournée Facile x Fragile.
Comme compositeur et leader, Sylvain Daniel s’est déjà illustré avec Palimpseste en 2018. Ce projet sur Détroit est distingué par la presse (Choc Jazz Magazine et ffff Télérama, album de l’année) ; il y clame son amour pour les musiques originaires de Motor City, du jazz à la house en passant par la soul et le hip-hop, criant la beauté et l’urgence des arts et de la création dans un monde industriel en déclin. En 2020 sort Pauca Meae (Choc Jazz Magazine, ffff Télérama) : écriture pour comédien, quartet électrique et quatuor à cordes mettent en musique le livre IV des Contemplations de Victor Hugo. Ce précieux ovni discographique hyper produit réunit les énergies électriques de Miles Davis, le spleen saturé de Nirvana et les écritures classiques inspirées de Gabriel Fauré.
C’est aujourd’hui en tant que producteur que Sylvain s’illustre sur son troisième album. SlyDee est une mise à nu musicale dans laquelle il invoque sans artifice ses piliers fondateurs :la great black music de Prince, Curtis Mayfield, James Brown, Chic, Sly & the Family Stone, un goût immodéré pour le hip-hop Instrumental de Slum Village & J-Dilla, les synthétiseurs post-punk acidulés de Talking Heads & de Joy Division et le jazz électrique et libertaire d’Herbie Hancock et de Miles Davis.
Un cocktail jouissif qui laisse la part belle au groove et au son collectif, offrant par ailleurs un espace de jeu immense pour ce nouveau groupe constitué de musiciens réputés pour leurs talents d’improvisateurs.
C’est autour de cet univers musical bien précis que Sylvain Daniel a réuni sa propre dream team. Des compagnons de longue date comme Vincent Taeger à la batterie (Tiger Tigre, Poni Hoax, Le Sacre du Tympan, Tony Allen, Sébastien Tellier, Oxmo Puccino) et Arnaud Roulin aux synthétiseurs (Tigre d’Eau Douce, Supersonic, Poni Hoax) rejoignent SlyDee. De nouvelles collaborations voient le jour avec Bruno Ruder au piano et au Fender Rhodes (Yes is a pleasant country, duo w/ Jeanne Added…) et le trompettiste avant-gardiste Aymeric Avice (Pomme de Terre, Jean-Louis).
Un disque météorique qui accomplit tout ce que poésie véritable se doit de produire une trouée dans le continuum des imprécisions, mensonges et autres abrutissements de l’ordinaire [...] Une musique dure et liquide, des formes qui naissent et s’évanouissent, ruines et souvenirs, romantisme sans parure et d’une singularité obsédante qui prête à cette plongée dans les abîmes de l’absence et de la souffrance une salutaire noblesse.”
Télérama ffff L'article complet
Comme en témoigne sa contribution à "Air" de Jeanne Added ou "Love is everywhere" de Laurent Bardainne, Sylvain Daniel est l’un des meilleurs bassistes électriques-éclectiques de sa génération [...] La musique est, c’est selon, colérique ou crépusculaire, hyper- expressive toujours, subtilement, intensément actuelle.”
Empruntant tour à tour au Miles des années 70 ou à des esthétiques post-punk, jusqu'à des plages orchestrales fortement teintes de pop, L’album dessine un parcours intimiste et polymorphe à l’équilibre fascinant. L'élan de cette musique s'impose avec une force et une évidence qui impressionne et séduit.”
– LINE-UP –
Sylvain Daniel (basse)
Vincent Taeger (batterie)
Aymeric Avice (trompette)
Arno Roulin (synthé)
Bruno Ruder (Piano et rhodes)