Fin 2016, un petit ovni de la scène world française débarquait de nulle part – en l’occurrence sa Colombie adoptive – à la faveur d’un premier album remarqué, Satingarona pt 1. The Bongo Hop, trompettiste compositeur et producteur français, avait passé une vie d’errances, de questionnements, de voyages loin de ses bases, avant de s’essayer à la musique pour en tirer des paysages sonores bien à lui. Comme avec ce fût de rhum découvert dans les entrailles d’un vieux galion oublié sous les sonars, on découvrait t les arômes complexes d’un nectar qui tire son goût puissant de nombreuses années de va-et-vient à travers l’Atlantique.

Cuivres profonds, taillés dans un groove afro caribéen sauce colombienne, associés à des sonorités électriques chatouillantes héritées de son affection pour les disques Rumba et High Life des années 70, polyrythmies foisonnantes…Séduisent d’entrée des figures aussi diverses que la diva afro colombienne Nidia Gongora, le rappeur Greg Frite (Triptik), le prince de la semba angolaise Paulo Flores, ou l’algérienne Souad Asla (Les Héritières), faisant au passage découvrir des figures méconnues comme le chanteur haitien Kephny Eliacin. 

Sur scène avec son live band, il séduit un public toujours plus large à travers 150 concerts sur des scènes aussi prestigieuses que variées, du festival de jazz aux scènes actuelles : Musiques Métisses, le Barbican Centre de Londres, Ariano Folk Festival, Nancy Jazz Pulsations, Belle ile on air, le Festival du Bout du Monde, Nuits d’Afrique Montreal, Fusion festival, Foreztival, Wolfi Jazz, Tempo Latino, Biarritz Amerique Latine, mais aussi Hootananny Brixton, New Morning, Run Ar Puns, Le Transbordeur…