Disons-le aujourd’hui, Sylvain Daniel fait partie des meilleurs instrumentistes de la scène jazz française, son jeu est toujours innovant, ultra-pointu que ce soit dans la grooverie la plus terrienne ou jusqu’aux nappes les plus éthérées et toujours au service de l’ensemble de ses camarades de jeu et de la musique.Cela se sait et à ce titre, Sylvain est hautement sollicité, aussi bien dans ce qui nous fait vibrer dans le jazz (Laurent Bardainne, Anne Pacéo, Julien Lourau, la galaxie de l’ ONJ , Yom…) que ce qui nous fait vibrer ailleurs (Jeanne Added, Camélia Jordana, VON Pourquery …).
– NEWS –
…
En tant que compositeur et leader, Sylvain Daniel s’est par ailleurs hautement illustré il y’a deux ans avec Palimpseste, son projet sur Détroit (déjà Choc Jazz Magazine et ffff Télérama et en sélection des albums de l’année 2018, Pauca Meae illustre d’ores et déjà un beau doublé) clamant son amour pour les musiques originaires de Motor City (du jazz à la house en passant par la soul et le hip-hop) et surtout criant la beauté et l’urgence des arts et de la création dans un monde industriel déliquescent et corrompu. Visionnaire ?
Pauca Meae est donc son deuxième projet en tant que leader. C’est une mise en musique « moderne » du Livre IV des Contemplations de Victor Hugo pour quartet électrique, quatuor à cordes et récitant. Il traite ici des poèmes écrits par Hugo autour de la mort de sa fille Léopoldine alors qu’il était âgé de 40 ans. Si le projet a été évoqué la toute première fois comme une raillerie pour cultureux (géant de la littérature + musique = tournée des saisons culturelles fastoche), il s’est vite transformé par le cours de la vie en une aventure musicale intime d’une richesse et d’une profondeur inouïes.
Un disque météorique qui accomplit tout ce que poésie véritable se doit de produire une trouée dans le continuum des imprécisions, mensonges et autres abrutissements de l’ordinaire [...] Une musique dure et liquide, des formes qui naissent et s’évanouissent, ruines et souvenirs, romantisme sans parure et d’une singularité obsédante qui prête à cette plongée dans les abîmes de l’absence et de la souffrance une salutaire noblesse.”
Télérama ffff L'article complet
Comme en témoigne sa contribution à "Air" de Jeanne Added ou "Love is everywhere" de Laurent Bardainne, Sylvain Daniel est l’un des meilleurs bassistes électriques-éclectiques de sa génération [...] La musique est, c’est selon, colérique ou crépusculaire, hyper- expressive toujours, subtilement, intensément actuelle.”
Empruntant tour à tour au Miles des années 70 ou à des esthétiques post-punk, jusqu'à des plages orchestrales fortement teintes de pop, L’album dessine un parcours intimiste et polymorphe à l’équilibre fascinant. L'élan de cette musique s'impose avec une force et une évidence qui impressionne et séduit.”
– LINE-UP –
Sylvain Daniel (basse)
Guillaume Poncelet (trompettte, claviers)
Sophie Agnel (piano)
David Aknin (drums)
Johan Renard (violon)
Anne Le Pape (violon)
Cyprien Busolini (alto)
Jean-Philippe Feiss (violoncelle)
Olivier Augrond (récitant)
EN TOURNÉE
Prochainement en tournée